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Taux immobiliers : les banques amorcent de légères baisses malgré un automne encore instable. Source Pretto Galaxie 30 10 2025

Publié le 21/11/2025

Taux immobiliers : les banques amorcent de légères baisses malgré un automne encore instable 

Paris, le 30 octobre 2025 - Après plusieurs mois de tension,  les banques amorcent enfin un léger mouvement de détente sur leurs barèmes de taux. En novembre, plusieurs établissements ajustent leurs conditions à la baisse, parfois de quelques centièmes de point, rompant ainsi avec la stabilité rigide observée depuis l’été. Une évolution timide, mais révélatrice d’un marché qui retrouve un peu d’oxygène, même si la prudence reste de mise.

Selon les données de Pretto, les taux moyens constatés en novembre s’établissent comme suit :

  • 3,15% sur 15 ans 
  • 3,26% sur 20 ans
  • 3,34% sur 25 ans


Les baisses, certes modestes, sont bel et bien là : entre -0,02 et -0,05 point selon les profils.

Une inflexion à contre-courant du discours dominant, qui témoigne d’un réajustement tactique des banques plus que d’un retournement de cycle.

Après plusieurs mois de tension, on observe un retour à plus de stabilité dans les barèmes bancaires. Certaines banques ont décidé de bouger - discrètement, mais clairement. Ces ajustements montrent qu’elles cherchent à regagner du terrain sur le marché, sans relancer la machine à tout prix, même si la tendance dominante reste à la modération. Les banques cherchent désormais à retrouver un volume d’activité cohérent, sans prendre de risques excessifs”, explique Pierre Chapon, CEO et cofondateur de Pretto.



Contexte : entre turbulence politique et volonté de relance

Sur le plan politique, le mois d’octobre a encore été marqué par l’instabilité : chute du gouvernement, menace de motion de censure et nouvelle dégradation de la note souveraine de la France par S&P, passée de AA- à A+, un mois après celle de Fitch.

Moody’s, en revanche, a décidé de ne pas sanctionner la France, tempérant ainsi l’inquiétude des marchés.

En parallèle, le nouveau ministre du Logement Vincent Jeanbrun a présenté un dispositif fiscal destiné à relancer l’investissement locatif, via un mécanisme d’amortissement et des incitations renforcées à la rénovation énergétique. Une base de travail, mais encore loin d’un plan d’action structurant.

Côté taux de marché, l’OAT à 10 ans se maintient autour de 3,41 %, confirmant un niveau d’équilibre fragile mais maîtrisé.

L’économie française traverse une période de flottement, mais les banques ne ferment pas le robinet du crédit. La dynamique observée depuis l’été montre qu’elles restent présentes, avec une vraie volonté d’accompagner les projets immobiliers viables”, commente Pierre Chapon. 

Les banques conservent une approche prudente mais active

Malgré le contexte budgétaire dégradé, la majorité des établissements maintient ses barèmes. Certains – comme le CCF – poursuivent une politique d’ouverture ciblée, privilégiant les emprunteurs aux profils équilibrés : revenus stables, gestion saine, apport cohérent.

“Le positionnement du CCF illustre bien la nouvelle donne : les banques cherchent à rouvrir le crédit à des emprunteurs solides mais pas forcément premium. C’est le signe d’un retour à une approche plus pragmatique du financement immobilier”, souligne Pierre Chapon.

Focus : le CCF, symbole d’un crédit en voie de réouverture

Le CCF continue de tracer son sillon : miser sur les tranches “medium”, ces clients bien équipés mais non fortunés, et leur offrir des conditions attractives pour relancer la production de crédits.

Une stratégie que d’autres établissements pourraient imiter d’ici la fin de l’année, avec le même objectif : reconstruire la dynamique du crédit immobilier sans dégrader la qualité des dossiers. Ce type de positionnement envoie un signal fort : le crédit redevient un levier de développement pour les banques, et non plus une source de risque à contenir”, ajoute Pierre Chapon.
Ce qui change en novembre

  • Nouvelles plages d’heures creuses

    Depuis le 1er novembre, les plages horaires d’électricité à tarif réduit évoluent. L’objectif : mieux coller à la production d’énergie renouvelable.

Concrètement, les heures creuses se concentrent désormais la nuit en hiver (entre 23h et 7h) et en journée l’été (entre 11h et 17h).

Un changement qui incite les ménages à adapter leurs usages — recharger la voiture, lancer une lessive ou faire tourner le chauffe-eau — aux moments où l’électricité est la moins coûteuse pour le réseau.

 

  • Plafonnement des frais bancaires en cas de succession

    C’est une petite révolution pour les héritiers : à partir du 13 novembre, les frais prélevés par les banques lors du règlement d’une succession sont enfin encadrés.

 

Ils ne pourront dépasser 1 % des avoirs du défunt, avec un plafond fixé à 850 €.
Une mesure qui met fin à des écarts parfois très importants entre établissements et renforce la transparence bancaire.

 

  • Retour de la trêve hivernale

 

Comme chaque année, la trêve hivernale débute le 1er novembre et court jusqu’au 31 mars 2026.

Durant cette période, aucune expulsion locative ne peut être exécutée, même en cas de loyers impayés.

Un rappel utile dans un contexte de tension sur le logement, alors que les loyers poursuivent leur hausse et que la précarité énergétique s’étend.




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